
Credit photo Maureen Wilhelm
Nombre d’années d’expérience
0 à 5 ans
Processus d’acquisition du savoir
C’est après une immigration au Québec et le constat qu’en seulement quelques générations la connaissance ancestrale sur les plantes s’était perdue que j’ai décidé de renouer avec l’herboristerie. J’ai d’ailleurs suivi une formation de plus de 200h [auprès de Flora médicina, école d’herboristerie] pour être en mesure d’identifier de transformer et de connaitre les vertus des plantes (ainsi que leurs dangers potentiels). Initialement je voulais soigner les miens de manière naturelle, aujourd’hui ma pharmacopée est composée de nombreuses plantes que je fais pousser directement sur mon terrain. J’ai un profond respect envers la nature et ce qu’elle nous offre au quotidien. Je fais des cueillettes uniquement responsables et éthiques lorsque je récolte des plantes sauvages et je cultive de manière responsable et sans produits chimiques. Je pense que ce sont des notions indispensables pour avoir une pratique respectueuse de l’environnement et pour permettre aux générations futures de profiter également des plantes qui nous entourent.
L’herboristerie est pratiquée depuis des millénaires, les hommes et femmes de la période Néandertal consommaient déjà des plantes aux vertus thérapeutiques que nous utilisons toujours aujourd’hui ! C’est incroyable ! C’est un savoir qui à mon sens doit être transmis, conservé, expliqué. Les plantes nous entourent et pourtant on en fait souvent fi. Même sans ingérer des plantes, savoir soigner une piqure, un coup de soleil avec telle ou telle plante, savoir arrêter un saignement de nez sont des usages faciles dans le quotidien que peu de personnes maitrisent j’ai, pour ma part, envie de montrer que ce n’est ni difficile ni contraignant.
Transmission du savoir
Maureen Wilhelm prend maintenant plaisir à partager ses savoirs avec d’autres par le biais d’ateliers ou de balades en nature. En saison, elle vend ses tisanes sur des marchés afin de sensibiliser le grand public aux bienfaits cachés de certaines de nos »mauvaises » herbes et notamment la belle ortie! Sa démarche globale est pour le moment une démarche de partage de connaissances. Elle espère pouvoir offrir des ateliers de transformation facile au grand public dans le futur.