Credit photo Studio Briand

Nombre d’années d’expérience

Plus de 15 ans

Processus d’acquisition du savoir

Attiré par les métaux et la forge dès l’adolescence, Simon Thillou a suivi sa formation initiale en métallerie au sein de l’école publique française. En 2005, il intègre le Compagnonnage du Devoir, intrigué par l’esprit de communauté et de voyage qui le caractérise. Il y a complété sa formation durant 8 années sur le Tour de France, incluant un passage en Angleterre et une année de boursier au sein de la fondation de Coubertin. Pendant son cursus, il a fréquenté de nombreux ateliers encadrés par les anciens, certains parmi les plus prestigieux de France et reconnus internationalement. C’est là qu’il a développé un savoir-faire de pointe dans le domaine du luxe et des chantiers patrimoniaux. Installé au Québec depuis 2013, il a su faire profiter aux entreprises et organismes locaux son expérience variée et pointue pour les aider à se développer et à améliorer leurs pratiques.
En 2023, il fonde son entreprise Atelier Simon Thillou et s’inscrit à son tour dans la tradition et la continuité des grands ateliers de France qu’il a fréquenté pendant 10 ans.

Un peu d’histoire…
Si les forgerons ont depuis de nombreux siècles fourni des éléments de structure et d’ornementation pour la construction des bâtiments, cette discipline a pris un essor tout particulier en France au cours des 17e et 18e siècle. Durant cette période, non seulement les styles se définissent et les techniques se perfectionnent, mais dans l’Europe préindustrielle, les matériaux deviennent accessibles en plus grande quantité. C’est l’âge d’or de la ferronnerie française, avec comme point d’orgue les grilles de la place Stanislas de Nancy, par Jean Lamour, achevées en 1755.

Après les difficiles années de la révolution industrielle, durant lesquelles l’artisanat fut mis à mal, la renaissance commence timidement avec l’art nouveau, pendant la Belle époque. Suite à la 1ère guerre mondiale, l’art déco fut le moyen d’expression de grands ferronniers et créateurs tels que Raymond Subes et Edgar Brandt. Aujourd’hui les ferronniers continuent à embellir les villes et les intérieurs de leurs créations. Mais ils participent aussi à la protection et à l’entretien des ouvrages de notre patrimoine. Plusieurs écoles enseignent cette discipline, notamment les Compagnons du Devoir et du Tour de France à travers l’école internationale de ferronnerie française, près de Reims.

Transmission du savoir

Dans les différents ateliers où Simon Thillou a travaillé il a toujours pris soin d’encadrer les plus jeunes afin de leur enseigner les bonnes techniques tout autant que le savoir-être dans un atelier. En parallèle il a donné des cours tout-public dans un organisme de Montréal. Au sein de son entreprise, il aspire à être capable d’accueillir des jeunes débutants et à leur transmettre l’amour du geste et le soin des détails.

Reconnaissance du savoir

Simon Thillou à l'œuvre